Quand il fait beau, j’emmène les enfants au parc. Il y a des installations très au point au niveau de la sécurité et la fratrie y joue sans moi. Pour autant, il n’est pas question de regarder son téléphone ! Il faut les surveiller, les assister pour grimper certaines attractions. Cela paraît peut-être évident mais j’ai observé plusieurs fois des pères de famille scotchés à leur prolongement de la main. J’ai dû même une fois consoler un enfant qui était tombé. La notion de danger de certains parents me laisse parfois pantois. Bref, chacun sa vie mais je plains les enfants. Au bout d’une petite heure, on rentre à la maison pour déjeuner. Je fais au plus simple : une salade composé et un steak haché à la japonaise fait maison que j’avais congelé et du riz ou des pâtes à la sauce tomate. Je suis assidument les réseaux sociaux pour avoir des astuces du quotidien. Quand je prépare les repas, j’en fais toujours en plus pour en conserver une partie. Je n’ai plus qu’à réchauffer les portions nécessaires pour certains repas. Au Japon, il y a beaucoup de condiments très savoureux, pour les adultes aussi bien que pour les enfants. Ils sont plein d’additifs et de conservateurs alors j’évite d’en utiliser mais honnêtement, qu’est-ce que c’est pratique ! Un petit sachet, et voilà une escalope de poulet qui a le bon goût qui plaît aux enfants ! J’ai décidé de ne pas culpabiliser. J’en utilise que rarement alors parfois je me permets de « tricher ». J’évite de me mettre la pression et de faire subir ma mauvaise humeur aux enfants, une pierre…trois coups, si j’ose dire. Et c’est pareil pour le reste. L’angoisse est usante alors je ne fais que ce qu’il y a à faire seulement quand c’est nécessaire. Il ne faudrait pas faire un burn-out domestique, non plus ! Au moment où les enfants attaquent le dessert, un yaourt et un fruit, ma femme nous rejoint, toute pimpante. Elle se prépare son « petit déjeuner du midi » et nous embrasse tous. On se passe le relais naturellement et je vais me préparer pour commencer ma journée de travail. A plus tard les enfants, à la prochaine vous tous !
Marie Ebersolt
