Le Randoseru, symbole de la rentrée au Japon

Marie Michiko M.

Le 4 avril 2025

Au Japon, l’année scolaire se termine en mars et commence en avril. C’est l’un des rares pays où la rentrée a lieu au printemps. Pour les Japonais, cette saison est synonyme de renouveau : avec les cerisiers en fleurs, elle marque un nouveau départ.

La rentrée en primaire est la plus importante de la vie des enfants (et des parents) japonais. Elle marque leur entrée dans la vie scolaire et dure six ans, soit une de plus qu’en France. Cette période représente une grande partie de leur enfance, c’est là qu’ils grandissent et évoluent. C’est pourquoi le randoseru (ランドセル), ce cartable rigide que les écoliers portent sur leur dos dès leur première année de primaire, est si important. Comme vous le savez sûrement, au Japon, l’uniforme est obligatoire, et cela s’étend même aux sacs d’école ! Chaque élève reçoit son randoseru en début de primaire et le garde jusqu’à la fin de cette période. Aujourd’hui, il existe un très large choix : chaque année, de nombreuses marques (Miki House, Nike, etc.) proposent une gamme de randoseru. Cependant, cela n’a pas toujours été le cas : autrefois, ces cartables étaient limités au noir pour les garçons et au rouge pour les filles. À présent, il n’existe plus de restrictions ni de règles quant au choix de son cartable.

L’achat de ce cartable se prépare bien à l’avance : la plupart des familles s’en occupent un an avant la rentrée. C’est un investissement conséquent, car ces sacs sont coûteux. Leur prix varie, mais tourne en moyenne entre 300 et 500 euros, certaines familles n’hésitant pas à débourser plus de 500, voire plus de 1 500 euros, pour un modèle de qualité. Selon la tradition, ce sont souvent les grands-parents qui offrent ce précieux cartable à leurs petits-enfants, symbolisant ainsi leur soutien pour ce nouveau chapitre de leur vie.

Souvent, la première année, le cartable est plus grand que l'enfant qu'il le porte !

Marie Michiko M.

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