Je commence par griffonner quelques mots en japonais au fusain sur la toile, toujours les mots qui me viennent alors à l’esprit. Ils forment la base de mon inspiration. Je ne fais jamais de dessin préparatoire. Je jette ensuite directement matière et couleur sur la toile. Ces mots composent des images dans ma tête, et ma main les rend visibles presque automatiquement. Ces mots sont parfois des histoires ou des poèmes, qui trouvent ainsi une traduction sur la toile. C’est sans doute une méthode de peinture singulière, mais c’est celle que je pratique. (Et je précise que je peins toujours à l’huile.) Les mots tracés sur la toile tiennent lieu de croquis. Ensuite, je ne réfléchis presque plus : les mots stimulent ma main, et la peinture prend forme au gré de l’inspiration.
Il existe au Japon, dans les temples, des paravents articulés appelés byōbu. Les peintures qui y figurent sont des byōbu-e. Je travaille actuellement dans cet esprit à une grande œuvre composée de huit panneaux, qui seront alignés côte à côte. J’y représente le monde de la nature.
- TOP
- Category
- Le quotidien des Japonais
- Food Stories
- Arts & Culture
- Voyage
- Restaurants à Paris
- Stories
- Récits de vie
- TOKYO PHOTO JOURNAL
- Les arts, les rites et les mots du quotidien...
- Calligraphie
- SAKE
- NIHONGA
- Journal de TSUJI
- Recettes japonaises
- Rédacteur en chef TSUJI
- Journal
- Livres
- Musique
- Contact