La date du 15 novembre demeure symbolique et la cérémonie peut se dérouler un autre jour proche, pendant un week-end ou un jour férié. La journée des enfants (et des parents) est alors très remplie. Même s’il n’est pas de rigueur, le kimono est largement plébiscité pour célébrer ce jour et le vêtir demande du temps et un savoir-faire qui se perd. Il faut alors s’être procuré un kimono, avoir fait appel à une habilleuse, coiffer les enfants. Après cette préparation, et non des moindres, certaines familles se rendent à un sanctuaire shinto pour y recevoir la bénédiction des dieux, tandis que d’autres se retrouvent dans un temple bouddhiste pour faire part aux ancêtres de la santé des enfants. S’ensuivent séance photo et repas de célébration.
Depuis qu’un confiseur du quartier populaire Asakusa de Tokyo a vendu le Tchitose-ame (littéralement bonbon de mille ans) pour bénéficier de l’afflux des pèlerins, chaque enfant en reçoit. Ce sont deux bâtonnets de sucre d’orge rouge et blanc, symbolisant respectivement joie et commencement. Là aussi, on aperçoit l’espoir de bonheur et de longévité.