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Aujourd’hui je dois prendre le train pour Osaka afin d’y donner un concert et&nbsp;lorsque je me déplace en TGV,&nbsp;j’adore manger un bento de gare, appelé aussi «&nbsp;ekiben&nbsp;», pendant le trajet. La gare de Shinagawa est certes plus proche du lieu où je séjourne, mais si je choisi délibérément de faire un détour par la gare de Tokyo, c’est que j’ai vraie une raison. Cela tient au fait que je veux passer par le rayon alimentaire situé au sous-sol du plus grand établissement de type «&nbsp;grand magasin&nbsp;» au Japon, appelé Daimaru.&nbsp;Depuis longtemps, à chaque fois que je prends le TGV, j’achète un ekiben dans le sous sol de Daimaru avant de monter dans le train. Tout le monde achète son ekiben ici. On peut en trouver également sur les quais de la gare, mais ceux que l’on trouve sans le rayon bento du sous-sol sont de loin les meilleurs. De plus, ce rayon est immense.&nbsp;

Je n’avais pas visité le sous-sol depuis quelques années, mais il semblait m’attendre à bras ouverts. J’ai réservé mon taxi afin d’arriver un peu en avance. A mon arrivée j’ai découvert un sous-sol inchangé et encore plus fourni. J’étais perdu devant tant de choix: bento aux anguilles, panures, sushis pressés, fritures, poisson grillé…que vois-je? il y a même des bento de chez «&nbsp;Nadaman&nbsp;», un célèbre restaurant de luxe!

Bref, après avoir fait le tour des rayons avec frénésie, j’ai réussi à obtenir le dernier bento au boeuf de Yonezawa avec certificat d’authenticité.&nbsp; Pour un bento de gare, ce n’était pas donné, mais j’ai cédé. Ceci dit, c’était l’équivalent de seulement 13 euros en France (tout est moins cher au Japon). Me voilà donc dans la gare de Tokyo, excité comme si je partais en voyage de classe! Mon rituel, c’est d’attendre d’avoir passé la gare de Shinagawa pour commencer à déguster mon bento et de le terminer avant Shin-Yokohama. Cela n’a aucune signification particulière. Peut être est-ce à la fois mon impatience et l’envie de commencer avant qu’il n’y ait trop de monde dans le train? Bon appétit!&nbsp;

Le plaisir des voyages en TGV.  Recommandation des « ekiben ».

The audience was made up of as many Japanese as French. My lyrics, too, were both Japanese and French. It was like a moment of fusion between the two countries. With Deep Forest, I sang a traditional Japanese song 'Kojo no tsuki'. It was a wonderful meeting of our two cultures. We also sang "Ne me quitte pas" by Jacques Brel. But also the Beatles, the Rolling Stones, Edith Piaf, here at the legendary Olympia.&nbsp; I'm delighted to have been part, for one evening, of the history and musical tradition of this place.

Les spectateurs étaient composés d’autant de Japonais que de Français. Mes paroles aussi, étaient à la fois japonaises et françaises. C’était comme un moment de fusion entre les deux pays. Avec Deep Forest, j’ai chanté une chanson traditionnelle japonaise «&nbsp;Kojo no tsuki&nbsp;». C’était une merveilleuse rencontre de nos deux cultures. Nous avons interprété également «&nbsp;Ne me quitte pas&nbsp;» de Jacques Brel. Mais aussi les Beatles, les Rolling Stones, Edith Piaf, ici, au mythique Olympia.&nbsp; Je suis enchanté d’avoir fait partie, le temps d’un soir, de l’histoire et de la tradition musicale de ce lieu.&nbsp;

Today I'm back to writing my novels. I'm swimming between the lines. The time for silence has returned. My life is there, somewhere between movement and calm. I preserve myself in these two modes of expression.

Aujourd’hui, je suis retourné à mes textes de roman. Je me promène entre les lignes. Le temps du silence est revenu. Ma vie est là, quelque part entre le mouvement et le calme. Je me préserve ainsi, dans ces deux modes d’expression. &nbsp;

Le 29 mai, je suis monté sur la scène de l’Olympia, et j’ai chanté.

When I lived in Shimokita (Shimokitazawa, a trendy cultural district steeped in the atmosphere of old Tokyo), I was a regular at the Nodaiwa restaurant, which was very famous for cooking eel. Its head office was in Azabu Jyuban, a district that I also frequented a lot. Since then, I have associated eel with Nodaiwa.&nbsp; When I moved to Paris, I was very surprised to learn that this restaurant existed in the capital. It was no coincidence that a successor had opened in Paris. I took this as a sign that I could envisage my future here. Today, Nodaiwa is so successful that you have to book. Yet I would have thought that the French would be perplexed to know that you can enjoy this fish, which is part of their culinary repertoire, with sweet sauce. Eel kabayaki is prepared as follows: the fish is cut open lengthwise, the bones are removed and it is put on a spit. Then it is grilled and seasoned with soy sauce, mirin, sugar and sake before being grilled again over a wood fire. It's similar to teriyaki, you know?

Lorsque je vivais à Shimokita (Shimokitazawa, quartier culturel branché imprégné de l'ambiance du Tokyo d'antan, ndt) j’étais un habitué du restaurant Nodaiwa,&nbsp;très connu pour cuisiner l’anguille. Sa maison mère se trouvait à Azabu Jyuban, un quartier que je fréquentais beaucoup également.&nbsp;Depuis, j’associe l’anguille à Nodaiwa.&nbsp; Lorsque je me suis installé à Paris, j’ai été très surpris d’apprendre que ce restaurant existait dans la capitale. Ce n’est pas un hasard, c’est bel et bien un successeur qui a ouvert ses portes à Paris. J’ai pris cela comme un signe que je pouvais envisager mon avenir ici. Aujourd’hui, Nodaiwa connaît un tel succès qu’il faut réserver. Pourtant, j’aurais cru que les Français seraient perplexes de savoir que l’on peut déguster ce poisson, qui fait partie de leur répertoire culinaire, avec de la sauce sucrée. Le kabayaki d’anguille se prépare ainsi&nbsp;: on ouvre le poisson dans sa longueur, on lui retire les arrêtes et on le met en broche. Puis on le grille et on l’assaisonne avec de la sauce soja, du mirin, du sucre et du saké avant de le griller à nouveau sur du feu de bois. Cela se rapproche du teriyaki, vous voyez&nbsp;?&nbsp;

Very often in eel restaurants you have the choice between unaju and unadon. In reality, both dishes are similar, with rice and eel, it is only the container that is different. One is served in a box, the other in a bowl. However, the box contains a larger portion of fish and small dishes, such as a clear broth and a special preparation, accompany it. Surprisingly, compared to the bowl, it has a luxurious aura. You can also choose the weight of the portion of eel, between 180 and 240 grams, expressed as a grade, from 'normal' to 'ultimate'. Naturally, the price increases with the quantity.

Très souvent dans les restaurants d’anguille, on a le choix entre le unaju et le unadon. En réalité, les deux plats sont semblables, avec du riz et de l’anguille, ce n’est que le contenant qui est différant. L’un est servi dans une boîte, l’autre dans un bol. Néanmoins, la boîte renferme une portion plus importante de poisson et de petits mets, tels qu’un bouillon clair et une préparation spéciale, l’accompagnent. Étonnamment, comparé au bol, il dégage une aura luxueuse. Vous pourrez également choisir le poids de la portion d’anguille, à savoir entre 180 à 240 grammes, exprimée sous forme de grade, du «&nbsp;normal&nbsp;» à «&nbsp;l’ultime&nbsp;». Naturellement, le prix augmente avec la quantité.&nbsp;

We must not forget the spice called sancho. It is a very fragrant berry that grows in shrubs and is used in Japanese cuisine. The lemony aftertaste and the tingling sensation specific to this condiment enhance the flavour of the eel. Amongst the connoisseur Asian tourists and the French in the midst of culinary discovery, I take a seat at a table and savour with delight the perfect marriage between grilled eel and sake.

Il ne faut pas oublier l’épice nommé sancho. Il s’agit d’une baie très parfumée qui pousse dans des arbustes et qui est utilisée dans la gastronomie japonaise. Le goût citronné en fin de bouche et la sensation de picotement spécifique à ce condiment subliment la saveur de l’anguille. Parmi les touristes asiatique fins connaisseurs et les Français en pleine découverte culinaire, je prends place à une table en savourant avec délice le mariage parfait entre l’anguille grillée et le saké. &nbsp;&nbsp;

「日本のうなぎがパリを賑わす」 ぼくが東京のシモキタに住んでいた頃、足繁く通ったのが「野田岩」という鰻料理の名門店であった。 よく遊びに行っていたお洒落な街、麻布十番に本店があった。鰻と言えば野田岩が頭にすっと浮かぶ。 パリに移り住んだばかりの頃、オペラ地区に「野田岩」があると聞いて驚いた。 のれん分けされた正真正銘の野田岩のパリ店だったのだ。 鰻好きだったぼくがパリでもやっていけると思った瞬間でもあった。 フランス人も鰻を食べるが、アマダレのたっぷりかかった鰻重を食べたら驚くだろうな、と思っていた。今では連日大盛況で予約をしないと入れない店になった。 鰻のかば焼きとは、鰻を開いて、中身の骨を抜き、串を打ったあとで素焼きし、そこに濃い口の醤油、みりん、砂糖、酒などで作った濃厚なたれをつけてやく料理の一種類である。照り焼きと同じだと思って貰うと分かりやすいかもしれない。 鰻専門店に行くと、鰻重と鰻丼の二種類がだいたいどこの店にも置かれてある。種明かしをすると、重箱&nbsp;にご飯、その上に鰻を載せたものを鰻重&nbsp;という。&nbsp;鰻丼の場合はこれが丼になる。器の違いだけで、中身に差はない。 ただ、鰻丼よりも鰻重の方が鰻の量が多く、肝吸いや小鉢などがつく場合がある。重箱は高級感があるけれど丼ものと中身は変わらないというところが面白い。 さらに、鰻重には「上」や「特上」などの種類がある。これも鰻の量の違いだけで、中身は一緒なのだ。 野田岩の場合、鰻重は１８０ｇ２００ｇ２２０ｇ２４０ｇという具合に鰻の量が増えると、値段が高くなる仕組みになっていた。 この鰻重に山椒というスパイスをかけるのを忘れてはならない。山に自生する低木の薫り高い辛味の強い植物なのだ。これが鰻の味わいを引きたてる。 これら日本の江戸時代の味がここパリでも食べることが出来るのだから、驚くばかりではないか。鰻のかば焼きをよく知るアジア系の観光客が半分、そして残り半分が野田岩にはまったフランス人という客層であった。 ぼくは日本が恋しくなるとこの店の一角に腰を落ち着け、席を温めている。日本酒と鰻の相性がこれまた抜群なのである。 &nbsp;

Nodaïwa

Japanese eels are stirring in Paris

Les anguilles japonaises s’agitent à Paris

People talk about near-death experiences, but we will leave this hypothesis aside since it is a neurological problem. Some people claim to have experienced death, but we will also leave aside these far-fetched testimonies... In any case, no one knows or can explain what ends life and no one has given a living account of paradise. Man rises by day and sleeps by night. Every day. Life is thus a succession of repetitions. He has breakfast, does his business and his duties and then goes back to bed. The day is short between getting up and going to bed. When he looks at himself in the mirror, he witnesses his subtle ageing on a daily basis, but he remains in a permanent repetition. There is therefore no beginning or end, only a perpetual present.&nbsp; Even if it seems that there is an end, called death, no one is able to prove it.&nbsp;

Pourquoi je me pense dans un&nbsp;présent perpétuel. Une idée de la mort. Le sommeil peine à venir lorsque je pense à la mort. On parle d’expérience de mort imminente, mais on va laisser cette hypothèse de côté puisqu’il s’agit d’une problématique neurologique. Certains affirment connaître la mort, mais on laissera également de côté ces témoignages farfelus… Quoiqu’il en soit, personne ne sait ni ne peut expliquer ce qui clôt la vie et personne n’a fait de récit vivant du paradis. L’homme se lève le jour et dort la nuit. Tous les jours. La vie est ainsi une succession de répétition. Il prend son petit déjeuner, fait ses besoins et ses taches qui lui incombent puis se remet au lit. La journée est courte entre le lever et le coucher. Lorsqu’il se regarde dans une glace, il est témoin au quotidien de son subtil vieillissement mais il demeure dans une répétition permanente. Il n’y a donc ni de début ni de fin mais seulement un présent perpétuel.&nbsp; Quand bien même il semblerait qu’il y ait une fin, appelée la mort, personne n’est en mesure de le prouver, puisque les vivants n’ont jamais vécu la mort.

Because living people have never experienced death. Man only has memories from a certain age. He lives death by proxy through the death of others. He has an idea of it but no one has ever witnessed his own death.&nbsp;&nbsp; Therefore, man will never experience death. One is conscious of life but not in death. I then realised that one can doubt the very existence of death. I became sceptical. Indeed, if we start from the principle of the perpetual present, then the end cannot exist.&nbsp; Moreover, would the notion of death, as it is conveyed in schools, in society or on television, not be preconceived? It is certainly possible to associate death with an end, but since we cannot experience our own end, the latter remains ambiguous. What a puzzle.

L’homme n’a de souvenirs qu’à partir d’un certain âge. Il vit la mort par procuration à travers celle des autres. Il s’en fait une idée mais jamais personne n’a témoigné de sa propre mort. &nbsp; Par conséquent, l’homme ne connaîtra jamais la mort. On a conscience de la vie mais pas dans la mort. Je me suis alors aperçu qu’on peut douter de l’existence même de la mort. J’en deviens sceptique. En effet, si nous partons du principe du présent perpétuel, alors la fin ne peut exister.&nbsp; Par ailleurs, la notion de mort, telle qu’elle est véhiculée à l’école, dans la société ou à la télévision ne serai-elle pas préconçue&nbsp;? Il est certes possible d’associer la mort à une fin mais puisqu’on ne peut pas vivre sa propre fin, cette dernière reste ambigüe. Quel casse-tête.

Now let's try to put ourselves in my dog's shoes.&nbsp; Sanshiro is also in this get-up-and-go loop. His pleasures are eating, walking, napping, snacking and playing. He doesn't think about death any more than he thinks about taxes or social security. He dreams and has nightmares, he has his world as man has his. He can dream of a big dog chasing him, he has his fears.&nbsp; He too lives in a perpetual present.&nbsp; He will surely die one day, perhaps before my eyes. I will then witness his death, but not him. He may suffer, but it will be the end, so he won't know. Anyway, dogs don't think about death.&nbsp; I go to bed after seeing Sanshiro sleeping in the bathroom. Tomorrow, surely, I will be writing. I am writing. I can only exist in this repetition.&nbsp;

Essayons maintenant de nous mettre à la place de mon chien.&nbsp; Sanshiro est lui aussi dans cette boucle du lever et du coucher. Ses plaisirs sont les repas, la promenade, la sieste, le goûter et le jeu. Il ne pense pas plus à la mort qu’il ne se soucie des impôts ou de sa protection sociale. Il rêve et fait des cauchemars, il a son monde comme l’homme a le sien. Il peut rêver d’un gros chien qui le poursuit, il a ses peurs.&nbsp; Lui aussi vit dans un présent perpétuel.&nbsp; Il mourra sûrement un jour, peut-être sous mes yeux. Je serai alors témoin de sa mort mais pas lui. Il souffrira peut-être mais ce sera la fin alors il n’en saura rien. De toute façon, les chiens ne pensent pas la mort.&nbsp; Je vais au lit après avoir vu Sanshiro dormir dans la salle de bain. Demain, sûrement, je serai en train d’écrire. Je suis en train d’écrire. Je ne peux exister que dans cette répétition.&nbsp;

When I was young, I was constantly thinking about where I came from and where I was going. I would look at my classmate sitting in front of me and wonder why I was unable to grasp her thoughts.&nbsp; Since then, I have not stopped thinking. Every day since then, I have been asking myself: where did we come from and where are we going? Today it's a bit different.&nbsp; I tell myself that we don't come from anywhere and we are not going anywhere. We are only in the repetition of the present.&nbsp;&nbsp;

Jeune, je réfléchissais constamment d’où je venais et où j’allais. Je me demandais, en observant ma camarade de classe assise devant moi, pourquoi j’étais incapable de saisir ses pensées.&nbsp; Depuis, je n’ai cessé de penser. Depuis, tous les jours, je m’interroge: d’où venons-nous et où allons-nous&nbsp;? Aujourd’hui, c’est un peu différent.&nbsp; Je me dis que nous ne venons de nulle part et que nous n’allons nulle part. Nous sommes seulement dans la répétition du présent. &nbsp;&nbsp;

「ぼくが考える死について。なぜ、ぼくは永遠の現在にいるのか」 死というものを考察していたら眠れなくなった。 人生というのは「繰り返し」の連続なのである。 で、その最後に「死」があるようだけれど、その「死」で人生が終わるということについて、実は、だれも（自分の死を）立証することができない。 生きている人間は、死を経験した人がいないからである。 死の淵を彷徨い、生還した人が臨死体験などを語るけど、それは脳の問題なので、一旦脇においといて、天国を知っている人はいないということになる・・・。 知っていると言い張る人はいるけど、ちょっとその人たちも横においといて、笑、ようは、人間の終わりについて、明確に言える人はおらず、誰も知らないのである。 死の先に行った人が振り返る時に、死、が確定するのだけれど、死んだら終わりじゃ、という概念からすると、その死を確定できる術は生きている人間にはないということになるのだ。 ということは、繰り返し繰り返しの人生が永遠と続いていることになって、というのは、ぼくらは生まれた時の記憶すらないので、或る時から以降の記憶しかないわけで、すなわち、他人の死を見ているから死とはこうだという固定概念があるけれど、実は、それが自分に起きた場合、どうなるかは、わからないのである。 つまり、結論として、人間は、永遠に死を知らないで終わることになる。 人間は、夜、眠り、朝に、起きる。 ごはんを食べ、排泄をし、何かやるべきことをやって、再び、ベッドに潜り込むのだけれど、一日は短く、起きたら、次に、寝る日々の中にあって、鏡を見ると、少しずつ、老けていく自分はわかるのだけど、そういう「繰り返し」の中にい続けている。 つまり、ぼくらは常に始まりも終わりもない永遠の現在にいる、ということなのだ。 死は、生がそうであったように、認識できないので、死があるのかどうかも、実は疑わしいわな、と気が付いた。 ぼくが飼っている子犬の気持ちになってみよう。 三四郎（愛犬の名前）も同じように、寝て、起きて、を繰り返している。 彼の喜びは「ごはん」「散歩」「昼寝」「おやつ」「遊ぶこと」なのである。 三四郎はぼくのように生死について考えることも、社会保障や税金について悩むこともない。 彼は夢をみて、よくうなされるが、彼が抱える世界にも、人間に負けない、いろいろが存在するのである。公園で大きな犬に追いかけまわされるとか、・・・彼にとっては怖いものが存在している。 しかし、彼もまた、永遠の現在を生きている。 ある時、ぼくの側から見ていると彼に死が訪れるかもしれないが、彼自身はその死を知る（認識する）ことすらない。 苦しいかもしれないが、そこで終わるので、これが「死」だと気づくことはない。そもそも、犬に「死」の概念はない。 同じように、ぼくも「死」を疑い始めている。テレビや学校や社会で学んだ「死」という概念は、あまりに固定化されすぎてはいないか・・・。 終わるという概念があいまいなので、固定概念で考えるところの「終わる」としか説明できないのだけれど、それを見ている人には「死」と定義することが起きたとして、その定義出来た自分の死については、みんな、最後まで曖昧でわからない。 というか、永遠の現在であるならば、最期、なんてないのかもしれない。恐ろしく悩ましい曖昧ではないか。