J’ai découvert le Nihonga à l’âge de dix-huit ans. Il s’agit d’un courant artistique fondé en opposition à la peinture occidentale (Nihonga signifie, littéralement, « peinture japonaise », note de la traductrice) à l’initiative de Kenshin Okakura et d’Ernest Fenollosa. J’étais particulièrement attiré par les œuvres de Gyoshu Hayami. Néanmoins, ma première découverte de la peinture japonaise remonte plus tôt. Ayant vécu en Belgique durant cinq années jusqu’à mes huit ans, ma mère m’emmenait aux musées et dans des églises dans toute l’Europe et j’ai fini par me lasser des peintures à l’huile. J’ai vite été rassasié des toiles au pigment épais qui s’accumule pour former des amas. C’est pourquoi, à dix-neuf ans, lors de mes réflexions concernant mon avenir artistique que je voulais à la fois international et propre à mes origines orientales, il m’a paru évident de travailler avec de la peinture minérale naturelle. J’avais décidé de me destiner à la peinture japonaise, quand bien même la qualification de « japonaise » me gênait dans son acception.
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