J’ai vécu ma préadolescence à Obihiro à Hokkaido. Le maïs étant la culture locale, j’en ai beaucoup mangé à cette époque. Je me rappelle encore son parfum sucré lorsque ma mère le préparait en été. Du riz avec un peu de beurre mélangé aux grains de maïs, avec un filet de sauce de soja. Un vrai délice. C’était LE plat récurrent à succès dans ma famille. Il n’y a rien de plus facile : retirer les feuilles et les filaments puis cuire le maïs à l’eau salée bouillante. Simple mais efficace. Il faut seulement que le maïs soit bien frais. Le congeler dégrade sa saveur.
Je me permets de faire une digression. Au lycée, j’habitais à Hakodate, toujours à Hokkaido, et il y avait un petit restaurant appelé « California baby » tenu par les frères Shibata et qui existe encore. La spécialité est le « Sisco rice ». Le riz est cuit à l’étuvé avec un mix de légumes émincés. Il est ensuite poêlé avec du beurre, puis une saucisse grillée et de la sauce tomate avec du bœuf haché le recouvre avant d’être servi. C’est très calorique mais redoutablement efficace. Un plat loin du raffinement mais à l’époque, c’est tout ce que j’aimais.
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