Kumiko signifie littéralement « joindre le bois ». Il consiste à reproduire un dessin grâce à de petits et minces morceaux de bois qui ne tiennent entre eux que par la force qu'ils s'exercent les uns entre les autres. Regardons de plus près les étapes de fabrication.
Le bois est tout d’abord taillé très finement. Il est ensuite rainuré, mortaisé puis ajusté à l’aide de plusieurs outils de menuiserie, comme le rabot, le ciseau et la scie. Les éléments sont travaillés de telle sorte qu’ils constituent, une fois emboîtés, un treillis de formes géométriques. De plusieurs centaines, ils sont détaillés un par un, au dixième de millimètre près, en fonction de la taille et des angles nécessaires à la formation de l’esquisse initiale. L’assemblage est réalisé avec très peu de colle de riz mais sans aucun clou, bien que ceci serve temporairement à tenir les pièces dans l’étape du montage. La structure tient grâce à la pression qui s’exerce entre les taillons.