Lors de mes années de lycée, je me rendais tous les mercredis soir chez Madame Gyogetsu Akasaka pour ses cours de calligraphie. Au bout d’un an d’apprentissage où je copiais des modèles traditionnels, mon professeur m’a suggéré de peindre un kanji (signe issu des caractères chinnois, ndt) que j’aimais. Il est difficile de penser à un seul idéogramme. C’est pourquoi j’ai choisi l’un des caractères du prénom de mon premier amour. Je n’ai pas pu dire à mon professeur la raison de ce choix mais je me rappelle lui avoir exposé son étymologie. L’univers des kanji me séduisait de plus en plus et j’invitais mes amis à la maison le temps d’une activité calligraphique. Je prenais alors plaisir à prendre le pinceau pour écrire leurs kanji préférés. Lors de ces séances, j’avais l’impression de me rapprocher d’eux en sondant leur âme ; la glace était rompue.
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